Bien sur, c'est une fête toute nouvelle, une fête inventée pour vendre sans doute, comme beaucoup, mais pourquoi ne pas profiter d'une occasion de plus pour se réunir en famille ?
La journée a commencé par ma popotte du dimanche. J'avais de belles pommes de terre de Noirmoutiers, même pas la peine de les éplucher. Juste frottées à la brosse, et coupées en cubes, grillées avec du gros sel au thym et des herbes de provence. Le boulanger est en vacances. J'aime faire mon pain. J'avais repéré depuis un bon moment une recette pour faire son pain comme au XVIII ème siècle. J'avais lu en diagonale, mettant ce blog en favoris et me promettant d'y revenir quand j'aurais un peu plus de temps. La diagonale avait sauté le paragraphe où ce pain exigeait du levain. Donc à préparer plusieurs jours à l'avance. Je me promets encore une fois d'acheter la farine de seigle nécessaire au levain pour essayer. En attendant, une recette plus classique.
On parlait de garnir le dessus de carvi (je ne sais même pas ce que c'est), de cumin (Doux Mari grimacerait) ou de gros sel (hum ! évitons de de manger trop salé etc..). J'ai opté pour le connu : graines de pavot et de césame.
Et puis, le goûter : un gateau à l'orange
Le camion de Bretagne qui m'a livré mes pommes de terre avait aussi de succulentes oranges d'Espagne pas traitées. Quel régal ! en faisant le gâteau, je n'ai pas pu m'empêcher d'en manger une moitié ! raffraichissante, sucrée, vitaminée, juteuse ....
Et le soir, mes petites chéries sont venues dîner à la maison. Elles étaient bien fatiguées, après leur après midi à Carnaval, puis à visiter toutes les mamies. Malgré tout, on a passé une belle soirée. Et...
Mon cadeau fait à 4 mains barbouillées de peinture. Eurydice a peint les fleurs, Sorcha le coeur. Cela m'a rappelé le premier cadeau de fête des mères que j'ai reçu de mon Emilie de 3 ans. C'était une tulipe en papier jaune, faite à l'école. Avec un petit poème. Je me revois l'attendre au soleil un midi, à la sortie de la petite école de l'île St Laurent où nous habitions alors. Je revois les quelques marches de pierre qui montaient à l'école. Je revois ma blondinette avec sa fleur à la main, sa maîtresse toute brune et si gentille, je revois mes larmes d'émotion d'alors...
Là, je n'ai pas pleuré...